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Je pense que ça peut intéresser quelques personnes qui n’ont jamais osé le faire, et en plus c’est du garanti 100 % gaucher !!
Si je raconte des conneries (je n’ai pas la science infuse), vous avez le droit de me reprendre…
Pour commencer, je réalise tous mes câblages avec la méthode préconisée par le Docteur Boost, qui garantit un câblage silencieux.
Le principe est simple : Tout d’abord, utiliser du câble MOGAMI 2944, qui possède 2 conducteurs et une tresse de masse, et qui a l’avantage d’être de super qualité , et qui en plus est très souple et se travaille vraiment bien.
De la soudure à 60% d’étain spécial électronique, un fer à souder de 40 watts.
Je vais vous expliquer les grandes lignes du principe de câblage à la Dr Boost : Le son part des cordes, passe dans les micros, puis dans le potard de volume, puis dans le sélecteur de micros, et du sélecteur ressort par la prise jack pour être ensuite amplifié.
Le but est d’avoir plus de brins de câble en entrée qu’en sortie à chaque étape de câblage, ainsi les bruits parasites sont emprisonnés et ne ressortent pas du câble…
Ne me demandez-pas de vous expliquer ça plus en détail, je ne peux pas… Faites comme moi, confiance au Dr Boost…
Donc au niveau du câblage, ça se traduit de la manière suivante : En suivant le cheminement du son comme je vous l’ai expliqué ci-dessus, en entrée, on utilise un conducteur comme point chaud, et l’autre conducteur + la tresse de masse reliés ensemble comme masse. En sortie, on coupe la tresse de masse, et on utilise un conducteur comme point chaud, et l’autre conducteur comme masse.
Ainsi on possède plus de brins en entrée qu’en sortie.
Le câble Mogami 2944 possède un conducteur rouge et un translucide, je me suis fixé la règle d’utiliser toujours le rouge comme point chaud.
J’ai utilisé un schéma de câblage type 50’s, différent des schémas modernes utilisées aujourd’hui, qui a l’avantage de rendre la tonalité plus efficace à bas volume.
Pour faire ce re-câblage, j’ai conservé les potards, sélecteur, et jack d’origine, par contre j’ai remplacé les condensateurs de série par des PIO en 0.033µF, bien meilleurs.
La guitare étant câblée à l’origine en droitier (les vilains !), j’ai du retravailler les potard pour dessouder les cosses reliées à la masse, qui changent de coté en câblage gaucher…
Pour le shéma, j’ai utilisé celui-ci :
J’ai fait un miroir de la photo pour obtenir le schéma en gaucher…
Trève de blabla, passons aux choses sérieuses, le câblage :
J’ai donc passé les trois câbles qui vont servir à câbler le sélecteur, puis les câbles des micros dans le conduit, et ai mis en place les micros…
Astuce : Utiliser 3 câbles de couleurs différentes pour mieux se repérer de part et d’autre des câbles…
On dénude ensuite la gaine principale.
Suivant le cheminement du son, il arrive de chaque potard de volume jusqu’au sélecteur, puis repart du sélecteur jusqu’au jack.
Au niveau du sélecteur, on a donc deux câbles en arrivée, et un câble en départ. Ici, j’ai choisi le noir pour le jack, le orange pour le micro manche, et le vert pour le micro aigu.
Pour le noir, qui est un départ, je dénude le conducteur translucide et le mélange avec la tresse.
Pour l’orange et le vert, qui sont des arrivées, je coupe les tresses de masse, dénude le conducteur translucide, le mélange avec la masse du câble noir, pour souder les masses des trois câbles à l’arrière du sélecteur.
Ensuite, il nous reste les 3 points chaud à souder : Le noir au centre sur les deux cosses centrales, le orange en haut (micro manche), et le vert en bas (micro aigu).
Ensuite, un morceau de chaterton pour recouvrir les moignons des tresses coupées, puis on peut remettre le sélecteur en place.
Ensuite, passons coté potards : Dans mon cas, le travail est simplifié par la plaque sur laquelle sont montés les potards, qui sert de masse générale. En absence de plaque, il faut relier tous les culots des potards par un fil de masse (noir sur le shéma).
Câblons déjà le jack, avec le câble noir. Ici, on est en sortie, on coupe donc la tresse, on relie le connecteur rouge au point chaud, et le translucide à la masse.
Ici, j’ai laissé le câble allant du jack à la plaque, je me suis donc repris sur les cosses que l’on voit sur la photo, entre les potards.
Ensuite, câblage coté micro aigu : Ici, on est en départ en ce qui concerne le câble vert, donc conducteur rouge au point chaud, conducteur translucide + tresse à la masse.
La masse du câble vert + celle du micro sont soudées sur le culot du potard de volume, le point chaud du micro vient sur la cosse du bas, le point chaud du câble vert va sur la cosse du milieu, ainsi que le condensateur.
La cosse du haut est soudée sur le culot du potard de volume.
Sur le potard de tonalite, on trouve l’autre extrémité du condensateur sur la cosse du bas, la cosse du milieu soudée sur le culot du potard, et la cosse du haut ne sert à rien.
On fait exactement la même opération coté micro manche…
Il nous reste une soudure à faire, celle du câble qui met les cordes à la masse, qui part du cordier, ressort dans la cavité de l’électronique, et se soude sur le culot du potard le plus proche :
Ensuite, il reste à démonter le micro chevalet, tirer les excédents de câble, les isoler avec du chaterton, et les arranger pour qu’ils ne gênent pas :
Voilà, il ne reste plus qu’à remettre le micro en place, tester le circuit à l’ohm-mètre, ou tout simplement en branchant la guitare dans l’ampli, et en tapotant avec un tournevis sur les micros en jouant du potard et du sélecteur pour voir si tout fonctionne.
Si tout est OK, on passe un bon coup de polish sur la guitare, de l’huile de citron sur la touche, on remonte un jeu de cordes neuves, et on teste le résultat !! Et là, c’est un super moment !!
J’espère que ce partage d’expérience vous sera utile, et vous donnera l’envie de vous plonger dans les entrailles de votre instrument chéri… Rien de vraiment compliqué, il faut bien respecter le schéma de câblage, savoir manier un fer à souder, et faire preuve de patience et de soin…
. mais après j'avoue que ça fait un peu "blabla blabla blabla blablabla" mais je suis sur que si je démonte avec du concret sous les yeux je m'en sors 
.
OK merci. C'est la technique que j'emploie... mal probablement.
