J'ai relu ce post qui démarre en 2009, et franchement c'est top!!! -(trop de gratteux que je ne connaissais pas : Leo Nocentelli, Davide Tiso, etc...)-
J'y mets mon point de vue du moment...
A Daniel Humair, (batteur jazz...et suisse), à qui on demandait quel était son batteur préféré, il répondait : Thelonious Monk (pianiste jazz...et américain)!!. Comme d'hab, je ne suis pas en mesure (

) de fournir ma source! C'est pas trop important, l'histoire est belle, ...C'est peut-être pas Humair, mais comme je l'adore...
L'histoire est intéressante pour expliquer un mélange des genres, des timbres sonores, des rythmes...et là, le jazz est assez particulier. Alors un guitariste, dans la lignée que cite tubelectron
tubelectron a écrit :Et pour le Jazz, Freddie Green : 40 ans de rythmique acoustique au sein de l'orchestre de Count Basie...
et avec un passage à l'acte, pour un "verbatim chords" Freddie Green, tout un univers avec parfois une seule note! :
http://www.freddiegreen.org/technique.html j'apprécie énormément
James Chirillo.
Il me bouscule vraiment ce type! Dans la vidéo on comprends son rôle rythmique sur le deuxième et quatrième temps, là ou le contrebassiste joue le un et le trois. C'est simple. Ils vont jouer, s'exprimer à 6 instruments, limpides dans leur spectre, et s'arrêter... car c'est un exemple!!!
Il y a d'autres pistes plus complexes, même si j'ai pas encore trouvé le guitariste qui le fait ...ou mon oreille qui n'est pas bonne!
François Laudet. Fais-tu les quatre temps à la grosse caisse quand tu joues de la musique ternaire ? Si oui, pourquoi ?
Daniel Humair. Je ne joue pas les quatre temps à la grosse caisse de manière audible, mais j'ai une pulse continuelle dans la tête, une pulsation interne. Pour jouer absolument free, c'est-à-dire libre de toute contrainte nuisant à l'improvisation, si on n'a pas le concept parfait d'où est le temps, pour un batteur comme pour tout autre instrumentiste, on peut faire des erreurs rythmiques, alors si on a le concept parfait d'un temps d'une grande rigueur rythmique, on peut se permettre absolument tout et on n'a plus du tout besoin de phraser de manière scolaire. L'exemple parfait, c'est Sonny Rollins. Si on écoute bien ses chorus, on se rend compte qu'il ne joue pas des triolets, des croches : il joue des phrases qui correspondent à une parole, il parle dans le saxophone. Comme Miles Davis ou Coltrane, d'ailleurs... On entend de la musique, on n'entend pas du saxophone. Pour jouer cette musique complètement ouverte et hors tempo, il faut avoir un tempo. C'est une des notions capitales que le jazz peut apprendre aux autres musiques. Le tempo est sous-jacent, complètement maîtrisé, mais au-dessus, il y a une liberté totale. On n'est pas obligé de diviser ce temps en portions régulières. On oublie parfois que Tony Williams a inversé les quatre temps de la grosse caisse comme faisait Max Roach, et les a mis à la charleston. Ce qui prouve bien qu'on peut arriver, avec une vieille recette, à faire de la cuisine très contemporaine. (
https://www.musiquefrancaise.net/echo/v ... php?ID=205)
jacques
